Cette momie en très bon état découverte à Pompéi interroge les archéologues
La ville italienne de Pompéi est connue pour le sort tragique qu'a vécu ses habitants. Bien que de nombreux recoins de cette cité ont déjà été fouillés, près d'un tiers de la ville ensevelie demeure inexplorée.
Pompéi a été détruite le 24 août de l'an 79 après J.-C.
par l'éruption du Vésuve.
Au cours de ce phénomène, des victimes ont été pétrifiées, ce qui a permis de conserver l'empreinte de la forme de leur corps durant des siècles.
Lors de leur exhumation au cours de fouilles archéologiques, ces victimes révèlent des postures qui peuvent être interprétées comme des attitudes de sommeil ou de douleur.
Naturellement, tous les témoins de la vie passée à Pompéi n'ont pas péri dans l'éruption du Vésuve car l'histoire de la ville s'étend sur six à neuf siècles avant sa destruction.
À proximité immédiate de la cité ensevelie, des archéologues ont ainsi mis à jour le corps d'un ancien esclave dans sa tombe, fermée hermétiquement 10 ans avant l'éruption du volcan.
Le corps a été extrêmement bien conservé durant 2.000 ans, notamment parce que des parties semblent momifiées et que des restes d'oreille ainsi que des cheveux sont encore présents sur l'individu.
La culture de la momie
D'après l'inscription sur la tombe, ce dernier se nommait Marcus Venerius Secundo et était devenu prêtre impérial et organisateur de pièces de théâtre en langue hellénique.
Cette découverte interroge les chercheurs quant au caractère intentionnel de la momification et montre également que la culture grecque était suffisamment présente à Pompéi, une décennie avant la fin de la cité, pour que des pièces de théâtre soient présentées en grec.