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Les points forts abordés dans le 3e volet du rapport du giec qui sort aujourd'hui

Climat
Planète
Le Giec présente officiellement son résumé du troisième volet de son sixième rapport d'évaluation ce lundi 4 avril 2022. Quels sont les points forts ?
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) évalue l'état des connaissances de l'évolution du climat, ses causes et ses impacts.
Un résumé du troisième volet de son sixième rapport d'évaluation (AR6) présenté officiellement le 4 avril 2022 au cours d'une visioconférence de presse publique.
Trouver des voies d’atténuation aux scénarios futurs
Bien évidemment, le thème de référence est l'évaluation du climat, mais plus précisément ses tendances passées et actuelles en travaillant sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) ; et sur les moteurs de ces émissions comme les facteurs socio-économiques et démographiques, les infrastructures à long terme ou encore les choix comportementaux et les modes de vie aux niveaux individuel et sociétal.
À partir de cette connaissance du passé et du présent, le Giec a travaillé sur l'objectif futur de température à long terme à l'aide des trajectoires d'émissions modélisées afin de créer des voies d'atténuation en fonction des stratégies pour la moitié de ce siècle.
Ils ont également évalué les conditions propices comme le développement et le transfert de technologie, les besoins et les coûts nécessaires à celle-ci.
Qui dit plan d'atténuation du réchauffement climatique dit aussi changement de la manière de vivre, et des habitudes sociales et alimentaires.
Les changements qu’implique l’atténuation
Le pari est d'établir une politique facilitant le changement de comportement et du mode de vie en adéquation avec le projet d'atténuation.
Mais pour changer notre mode de vie, il faut travailler sur l'adaptation et le développement de différents secteurs.
Beaucoup de villes végétalisent leurs rues et bâtiments dans le but d'amenuir les conséquences de l'urbanisation sur le réchauffement en ville. © rh2010, Adobe Stock
Vers une coopération internationale
"Pour le secteur de l'énergie par exemple, les experts du Giec mentionnent l'importance d'une transition vers des systèmes « environnementalement » intelligents, permettant de produire à faible émission de "carbone.
Concernant les secteurs du bâtiment, du transport et de l'industrie, le plan principal est une stratégie d'atténuation vers le zéro carbone et l'établissement de systèmes efficaces couvrant les émissions, voire la capture et l'utilisation du carbone.
Il est donc important de se développer et de s'adapter à l'échelle nationale, mais il sera aussi nécessaire d'établir une coopération internationale pour gérer les investissements et les financements dans le projet de l'atténuation du réchauffement climatique.