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Les populations d'insectes s'effondrent

Le constat accablant d'une étude sur 20 ans

Planète
Depuis quelques décennies, les insectes disparaissent. À un rythme inquiétant. Toutes les études se rejoignent à ce sujet. Et une en particulier éclaire aujourd'hui la responsabilité du réchauffement climatique, nous montrant, au passage, comment nous pourrions aider les insectes à s'y adapter.
Toutes les études mènent à la même conclusion.
Jusqu'à 2 % de la population seraient ainsi balayés de la surface de la Terre chaque année.
Pour se faire une idée de la population d'insectes volants au Royaume-Uni, ils ont mis à disposition du public, une application appelée Bugs Matter.
Les utilisateurs avaient pour tâche de nettoyer soigneusement leur plaque d'immatriculation avant un départ en voyage.
Entre le début et la fin de l'enquête, le nombre d'insectes écrasés sur les plaques d'immatriculation a diminué de... 58,5 % !
Résultat
Un chiffre jugé "« dramatique et alarmant » "qui laisse penser que le nombre total d'insectes volants au Royaume-Uni a diminué d'environ 34 % par décennie depuis le début du XXIe siècle.
Le réchauffement climatique nuit à la diversité des insectes
Rappelons que les trois quarts de nos cultures vivrières et plus de 80 % des plantes sauvages dépendent de la pollinisation par les insectes.
Des chercheurs de la Julius-Maximilians-University (Allemagne) se sont posé la question.
À partir de données recueillies sur plus de 3.200 espèces d'insectes pollinisateurs évoluant dans près de 180 sites dans des forêts, des prairies ou encore des habitats arables et urbains répartis sur toute la Bavière (Allemagne), ils notent d'abord que les changements d'affectation des terres sont les premiers responsables de la disparition massive des insectes pollinisateurs.
Toutefois, les chercheurs observent que, même si les réponses face à la chaleur et à la sécheresse des uns et des autres diffèrent, un schéma général se dessine.
"« Probablement parce que les forêts et leurs lisières fournissent des conditions en grande partie naturelles qui amortissent la chaleur et la sécheresse extrêmes par rapport aux habitats plus influencés par l'Homme »", avance Cristina Ganuza, doctorante au laboratoire d'écologie animale de la Julius-Maximilians-University, dans un communiqué.
Les terres boisées, donc, comme un refuge pour les insectes sur une planète qui se réchauffe.