Les trous noirs engloutissent leurs proies plus vite que prévu !
À travers l'Univers, des monstres cosmiques ingurgitent la matière, du gaz et des poussières cosmiques à la moindre fraction de photon.
S'ils font toujours l'objet de spéculations, des universitaires de la Northwestern University, située au nord de Chicago, pourraient bien avoir découvert une caractéristique inédite les concernant.
Les astrophysiciens se sont basés sur des modélisations en 3D de quasars pour mener à bien leur étude. Le terme quasar désigne plus spécifiquement des trous noirs supermassifs trouvés dans les noyaux actifs de jeunes galaxies (AGC, Active galactic nucleus), émettant des rayonnements quasi stellaires.
Un festin gargantuesque
En modélisant les disques d'accrétion autour de quasars, les chercheurs ont compris que ces derniers se fractionnent en deux parties, l'une interne et l'autre externe. Les deux adoptent alors un mouvement gyroscopique, dont la portion interne semble se mouvoir bien plus rapidement.
La victoire de la force gravitationnelle
« Des régions internes du disque, extrêmement lumineuses, peuvent disparaître en un laps de temps très court. L'objet perd alors en luminosité, avant que le cycle ne se répète. Et la théorie standard des disques d'accrétion n'explique pas le phénomène observé sur les simulations », remarque Nick Kaaz.
Les visualisations standard d'un disque d’accrétion d’un trou noir le représentent comme plat et relativement uniforme. Découverts à la jonction des années 1950 et 1960, ces objets parmi les plus lumineux et énergétiques observables dans l'Univers, recèlent encore de nombreux mystères.