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Prendre soin des vaches fait rétrécir leur cerveau
Science décalée
Planète
Les vaches domestiques ont un cerveau 25 % plus petit que leur ancêtre sauvage. Et plus elles sont dociles, plus leur cerveau rétrécit. Les taureaux sélectionnés pour leur agressivité ont à l'inverse un cerveau beaucoup plus gros.
Il y a quelques mois, Futura vous révélait que la domestication des poules avait fait rétrécir leur cerveau.
Ils ont ensuite estimé la taille de chaque animal pour ne pas biaiser les résultats (un plus gros animal ayant un cerveau proportionnellement plus gros), puis calculé le rapport entre la taille du cerveau et la taille de la vache.
Taureaux de combat et vaches laitières
Le résultat montre des différences significatives non seulement entre les vaches modernes et l'auroch sauvage, mais aussi entre les races de vaches elles-mêmes, et notamment en fonction de l'utilisation qui est faite de la vache.
En moyenne, les taureaux employés pour la tauromachie et sélectionnés principalement pour leur agressivité, montrent la plus faible réduction de la taille du cerveau par rapport à l'auroch (15,3 %).
Les vaches élevées en parc, qui ont relativement peu de contacts avec les humains, ont elles aussi une réduction relativement faible (18,2 %).
Vaches, cochons, chiens et chats
Le phénomène est en réalité largement partagé dans le règne animal : selon différentes études, le cochon domestique a un cerveau 34 % plus petit que celui du sanglier sauvage ; la réduction est de 24 % pour le mouton, 29 % pour le chien et 24 % pour le chat.
Tout cela s'explique facilement par la sélection génétique, expliquent les auteurs.
Tout cela ne dit rien de l'intelligence de la vache.
Car la taille du cerveau n'est pas forcément un signe fiable des capacités intellectuelles.