Vendredi 16 juin à 18 h 38, les habitants de la Vendée et de Charente-Maritime ont été bien surpris de sentir le sol trembler violemment sous leurs pieds.
Les dégâts matériels sont nombreux : toitures endommagées, maisons fragilisées, coupures d'électricité... alors que certains habitants ont dû être évacués par mesure de précaution, l'État a mis en place une procédure accélérée pour reconnaître cet événement en tant que catastrophe naturelle.
Mais que s’est-il passé exactement ?
Vendredi en début de soirée, un séisme de magnitude locale (Ml) de 5,8 (CEA) s'est déclenché, l'épicentre étant situé entre les villes de Niort et de La Rochelle.
Le séisme de vendredi dernier a ainsi libéré 30 fois plus d'énergie.
Et pourtant, il faut se rappeler que la France est sillonnée de très nombreuses failles actives, d'âges variables et qui ne sont pas nécessairement directement associées au contexte tectonique alpin ou pyrénéen.
L’héritage d’une très ancienne chaîne de montagnes
Il s'agit ici de failles très anciennes, bien plus anciennes que celles qui produisent des séismes dans les Alpes ou les Pyrénées.
Dans le cas présent, il s'agirait d'un mouvement de quelques centimètres (de quatre à six cm, explique le sismologue Guy Sénéchal à Franceinfo).
Un séisme peu profond et ressenti dans tout le quart nord-ouest
Les analyses préliminaires mises en ligne sur le site du BCSF-Rénass indiquent quant à elles un mouvement plutôt décrochant dextre (déplacement relatif des blocs vers la droite) qui s'est produit à environ 2,5 kilomètres de profondeur.
La secousse principale a été suivie, comme il fallait s'y attendre, par plusieurs répliques, dont une importante de magnitude locale 5,1 survenue samedi à l'aube.
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